Justification

Parmi de nombreuses stratégies d’atténuation, les pays du Bassin du Congo donnent la priorité à la REDD+ en raison de la présence des massifs forestiers et d’efforts déjà consentis en vue de la gestion durable de ces forêts. La REDD+ est un mécanisme d’atténuation offrant une incitation financière aux pays pour leur Réduction des Emissions issues de la Déforestation et de la Dégradation de la forêt, l’accroissement du stock de carbone suite à la conservation, la gestion durable et autres formes aménagements forestiers.

Même si l’adaptation gagne de l’importance dans l’arène internationale sur le changement climatique, les politiques nationales et les projets mettent du temps à émerger dans les pays en développement, en partie à cause de la complexité de l’adaptation. De plus, les forêts et les populations forestières ne sont pas bien prises en compte dans les débats et politiques nationales sur l’adaptation.

Par ailleurs, même s’il est admis que le secteur forestier offre de meilleures opportunités de synergie entre l’adaptation et l’atténuation, à ce jour, peu d’expériences grandeur nature et peu de connaissances viennent le confirmer.

Pour combler ce vide, le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR) a initié en 2010 un projet intitulé ”Changement Climatique et Forêts dans le Bassin du Congo : Synergies entre l’Adaptation et l’Atténuation” (COBAM). Ce projet de recherche est financé par la Banque Africaine de Développement dans le cadre du support à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour la mise en œuvre du programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo). Il vise à mener des recherches sur les synergies et conflits entre atténuation et adaptation dans le secteur forestier, de manière à mettre à la disposition des décideurs des informations et connaissances nécessaires à la formulation de politiques traitant efficacement des deux approches de lutte contre le changement climatique.

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