Une nouvelle recherche explique la valeur des connaissances locales pour comprendre la défaun
Democratic Republic of the Congo – La Réserve de la biosphère de Yangambi, située dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC), était autrefois un paysage forestier luxuriant avec une faune abondante comme les éléphants et les okapis. Cependant, les conflits prolongés et leurs effets en cascade, notamment le manque d’opportunités économiques et la mauvaise gestion des ressources naturelles, ont eu des conséquences néfastes sur la population de la faune locale.
La défaunation, définie comme la perte d’animaux sous toutes leurs formes, y compris par l’extinction, l’extirpation ou le déclin de la population, est un problème courant dans les régions tropicales à travers le monde. Cependant, en raison des conflits, la RDC est confrontée à des défis exceptionnels du point de vue de la conservation. Premièrement, la présence de groupes armés dans la forêt a accru la chasse et le trafic d’ivoire, de peaux et de viande, selon une nouvelle recherche par des scientifiques du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR). Deuxièmement, les conflits prolongés ont entraîné une dégradation des conditions économiques et sociales des habitants de la région, qui sont confrontés à des opportunités économiques limitées et à une insécurité alimentaire récurrente, indique-t-elle.