Les scientifiques nous alertent : notre tasse de café matinale est menacée par le changement climatique. Même si les prévisions varient sur la capacité des cultures à s’adapter à la hausse des températures, il est certain que les régions dotées d’un climat convenant à la culture du café vont beaucoup se réduire dans les décennies à venir, ce qui va mettre en difficulté la capacité de production de la planète. Par ailleurs, les vagues de chaleur et l’imprévisibilité des précipitations génèrent des conditions favorables à la prolifération de parasites et de maladies pouvant dévaster les plantations de café, comme la rouille orangée.
Le café est l’une des denrées les plus commercialisées dans le monde, consommé par un tiers de la population mondiale. Mais si le changement climatique risque de priver les caféinomanes, les pires conséquences en seront ressenties par 125 millions de personnes directement impliquées dans la production et le commerce du café, et notamment par de nombreux petits exploitants qui en dépendent pour vivre.
Face à un avenir incertain, les multinationales du café et les autorités sensibilisées au problème ont mobilisé des financements pour soutenir des initiatives dans les domaines de l’innovation et de l’adaptation en vue d’assurer la pérennité du secteur. Cependant, ils ignorent un trésor caché dans les forêts tropicales africaines.